• Hello la compagnie, un peu de retard certe mais l'intention y est. Bonne année à tous, bonheur sexe et tout le tralala!
    Moi je suis en retard parce que j'étais en session d'enregistrement avec Wisik. Les nouveaux enregistrement sont disponibles d'ici quelques heures sur http://wizik.myspace.com

     


    2 commentaires


  • votre commentaire
  •  


    Voilà, c'est les vacances ici. J'ai du temps libre, donc je fais de la musique, j'ai enregistré un petit air de guitare qui nageait dans ma tête depuis un petit moment. je vous le mets ici pour que vous puissiez voir un peu ce qui se cache dans ma tête.


    1 commentaire
  • C'est alors qu'apparut le renard.
    -Bonjour, dit le renard. ..
    -Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
    -Je suis là, dit la voix, sous le pommier.
    -Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli..
    -Je suis un renard, dit le renard.
    Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...
    -Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé
    -Ah ! pardon.
    Mais, après réflexion, il ajouta:
    -Qu'est ce que signifie « apprivoiser » ?
    -Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu!
    -Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie « apprivoiser » ?
    -Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est
    bien gênant! Ils élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu
    cherches des poules ?
    -Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie « apprivoiser »?
    -C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « créer des liens... »
    -Créer des liens ?
    -Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons.
    Et je n' ai pas besoin de toi. Et tu n'a pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent
    mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu
    seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
    -Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...
    -C'est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses.
    -Oh! ce n'est pas sur la Terre, dit le petit prince. Le renard parut très intrigué:
    -Sur une autre planète ?
    -Oui.
    -Il y a des chasseurs, sur cette planète-là ?
    -Non.
    -Ça, c'est intéressant! Et des poules ?
    -Non.
    -Rien n'est parfait, soupira le renard.
    Mais le renard revint à son idée:
    -Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent.
    Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je
    m'ennuie donc un peu. Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme
    ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous
    les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tiens
    m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu
    vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour
    moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...
    Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince:
    -S'il te plaît... apprivoise-moi ! dit-il.
    -Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
    -On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les
    hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses
    toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de
    marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis.

    Si tu veux un ami, apprivoise-moi !

    -Que faut-il faire ? dit le petit prince.

    -Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord
    un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...

    Le lendemain revint le petit prince.

    -Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens,
    par exemple, à quatre heures de l'après- midi, dès trois heures je
    commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai
    heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je
    découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le
    cœur. Il faut des rites.
    -Qu'est-ce qu'un « rite » ? dit le petit prince.
    -C'est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C'est ce qui
    fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres
    heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le
    jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux ! Je vais me
    promener jusqu'à la vigne. Si les chasseurs dansaient n'importe quand,
    les jours se ressembleraient tous, et je n'aurais point de vacances.

    Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche:

    -Ah ! dit le renard... je pleurerai.
    -C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...
    -Bien sûr, dit le renard.
    -Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.
    -Bien sûr, dit le renard.
    -Alors tu n'y gagnes rien !
    -j'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.

    Puis il ajouta:
    -Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde.
    Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.
    Le petit prince s'en fut revoir les roses.
    -Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore,
    leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n'avez apprivoisé
    personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.

    Et les roses étaient gênées.

    -Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. on ne peut
    pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire
    croirait qu' elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus
    importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée.
    Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que
    j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les
    chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est
    elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même Quelquefois se
    taire. Puisque c' est ma rose.

    Et il revint vers le renard:

    -Adieu, dit-il...
    -Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le
    cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
    -L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
    -C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
    -C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... lit le petit prince, afin de se souvenir.
    -Les hommes ont oublié, cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois
    pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...
    -Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir.




     


    3 commentaires
  •  

    je me suis aperçu que je n'avais pas souhaité d'anniversaire à mon cher blog.
    Youpi, cotillon et chapeaux.

     


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique