• Introspection


    Hello la compagnie! J'ai une grande nouvelle à annoncer! Je vais partir!

    Partir à la recherche de moi-même. Le procédé est très simple : fermer
    les yeux, mettre les paumes dessus, appuyer et observer ce qu'on voit.
    Je vous invite evidemment tous dans mon merveilleux périple... Je vous
    mets déjà la bande-son. C'est une chanson des Beatles evidemment, et
    comme je suis gentil je vous mets aussi les accords.



    I'll follow the sun

    G                 F7             C             D
    One day You'll look to see I've gone
    C                          Em Am D          G             C
    But tomorrow may rain. so I'll follow the sun

    One day you'll know I was the one
    Yeh tomorrow may rain so I'll follow the sun C7

    C7                     F                     Fm                             C      C7
    And now the time's come and so, my love, I must go.
    C7                  F                       Fm                          C          Dm7
    And though I loose a friend, in the end you will know, Oh oh oh oh ooh

    One day you'll find that I have gone
    But tomorrow may rain so I'll follow the sun

    ...

    And now the time has come and so, my love, I must go
    And though I loose a friend, in the end you will know, Oh oh oh oh ooh

    One day you'll find that I have gone
    Yeah tomorrow may rain so I'll follow the sun.







    Le commencement

    Je suis né, c'était il y a longtemps, du coup, je m'en rappelle
    pas trop. Ce que je peux dire c'est que j'était plutôt fripé, un vrai
    pruneau. Je passais le plus clair de mon temps avec mes paupières
    fermées sur mes yeux bleux, dormir quoi! Bon je propose de passer sur
    les quelques détails dont je ne me rappelle même pas. Quand j'était
    petit, en 1e section de maternelle, j'étais persuadé que j'avais une
    mémoire hors norme. J'avais déjà compris que c'était la seule fonction
    cérébrale qu'on me demanderai d'utiliser pendant les 15 prochaines
    années de ma vie, et plus si affinités. J'avais donc décidé, pendant
    l'hydratation obligatoire, de mémoriser parfaitement le trajet que je
    faisais pendant cette pseudo cérémonie afin de m'en souvenir jusqu'à ce
    que j'ai le même age que mes parents (la vieillesse ultime). La suite
    de ma carrière scolaire m'a largement prouvé que j'avais plutôt
    tendance à présenter un cas inquiétant de syndrôme d'Alzeihmer
    infantile. En effet je crois ne jamais avoir réussi à apprendre le
    moindre poème par coeur. Mais malgré cette mémoire d'antiéléphant je me
    rappelle encore ce trajet : Faire la queue jusqu'au robinet, simone me
    sert un verre d'eau, je pars vers la gauche en commençant à boire je
    fais le tour de la salle dans le sens inverse des aiguilles d'une
    montre, jusqu'à reposer mon verre dans la poubelle.

    Vers 3-4 ans, et même avant, j'adorais porter des lunettes de soleil,
    ça me faisait du bien déjà, ayant les yeux fragiles, mais ça me donnais
    un certain style aussi. D'autant plus que c'était souvent des lunettes
    d'adultes. Il m'arrivait aussi de rappeler à mes parents pourquoi je
    portais leurs lunettes : "Papa... lunettes... Soleil la-haut" petit geste de la main vers les lunettes puis le ciel.

    Ensuite, je suis entré au CP, j'y ai donc appris à lire. Dans
    mon école il y avait deux classe de CP : le CPa et le CPb. Moi J'étais
    dans le CPb, et c'était la guerre contre les autres. Ces mécréant
    avaient appris à lire avant nous. Ce jour là j'ai perdu mes quatres
    incisives, mais c'étaient des dents de lait.

    Ma voisine de classe s'appelait Floriane, Beaucoup de cheveux. Elle
    conjuguer le verbe copier comme le verbe Coper, à savoir que le second
    n'existe pas dans le sens qui lui est donné ici.

    Petit, j'ai appris très vite à faire du vélo. Surtout que j'ai la forêt
    à deux pas de chez moi. En plus, dans cette forêt, il y a des bosses :
    des bosses à sauter et des bosses à se faire. Je me souviens qu'une
    fois nous sommes allés sauter la "grande bosse", celle qui paraissait
    immense alors. Je me suis élancé plusieurs fois, j'ai sauté avec brio.
    Ma mère nous regardait au niveau de la bosse. Je m'élance, J'arrive au niveau de la bosse, et ma mère me crie "Attention il y a de la boue a la réception!". Evidemment, c'etait une blague... Mais moi, toujours crédule par rapport à ma mère, j'ai analysé la situation : "de la boue? Il n'a pas plu depuis au moins une semaine, c'est peu probable. Mais tout de même, c'est maman qui le dit. Si maman le dit c'est qu'elle a de bonnes raisons, je ferais mieux d'éviter l'accident..." La décision est prise. Je commence à tourner le guidon vers la droite pour changer la trajectoire, mon vélo prend donc la nouvelle direction, mais mon corps : non. Je suis donc plongé dans la boue, j'ai mal, mon vélo est en partie détruit.
    Je crois que c'est depuis ce jour que je ne fais plus confiance à personne, j'ai appris à ne compter que sur moi-même. Et ça continue


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